![]() |
Charles-Eugène de Lorraine, prince de Lambesc . |
![]() |
Dragon du régiment du Prince de Lambesc |
Merci de votre lecture
![]() |
Charles-Eugène de Lorraine, prince de Lambesc . |
![]() |
Dragon du régiment du Prince de Lambesc |
![]() |
Libération de 11 soldats des Gardes Françaises par les Parisiens |
Pour information cette inhumation contrevenait à la Loi. L’art. L2223-10 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT) stipule en effet qu’aucune inhumation ne peut avoir lieu dans les églises, temples, synagogues, hôpitaux, chapelles publiques et généralement dans aucun des édifices clos et fermés où les citoyens se réunissent pour la célébration de leurs cultes, ni dans l’enceinte des villes et des bourgs. Des dérogations aux dispositions de l’art. L. 2223-10 ne sont accordées par le ministre de l’Intérieur (via le préfet) qu'en faveur des évêques qui souhaitent être inhumés dans leur cathédrale et des prêtres ayant participé activement aux travaux de construction, de réhabilitation et de sauvetage d’une église.
![]() |
Caricature du londonien Matthew Darly "Pauvre vieille Angleterre s'efforçant de récupérer ses méchants enfants américains" |
![]() |
Emeutes du Stamp Act à Boston en 1765 |
Ce 30 Juin 1789, entre 7 et 8 heure du soir, Onze soldats appartenant au régiment des Gardes Françaises, prisonniers dans l'Abbaye Saint Germain, pour faits d'insubordination, sont délivrés par une foule "d'honnêtes particuliers", comme les appelle le Journal des Révolutions de Paris dans l'illustration figurant dans son N°28. Bientôt certains désigneront ces "honnêtes particuliers", par des qualificatifs moins bienveillants, tels que bandits ou populace.
Ces soldats avaient été emprisonnés car ils avaient refusé d'obéir à l'ordre de tirer sur la foule à Versailles. Les hussards et les dragons envoyés pour rétablir l’ordre refusèrent eux aussi de charger la foule et ils s'écrièrent : « Vive la Nation ! ».
Ces refus par les soldats de différents régiments d'obéir aux ordres, nous permettent de mieux comprendre certains événements majeurs du mois de juillet 1789.
L'événement a beaucoup marqué, puisque j'ai retrouvé trois gravures différentes, dont une imprimée aux Pays-Bas.
Vous vous doutez bien que j’y jette un œil de temps en temps
pour alimenter ma chronique. Mais comme je suis partageur, je vous ouvre une
fenêtre sur ledit document, en bas de cet article !
Voici tout de même un court extrait de la fiche Wikipédia de Bertrand Barère, pour lequel j’éprouve une certaine sympathie.
"Bertrand Barère dit Barère de Vieuzac, né le 10 septembre 1755 à Tarbes, où il est mort le 13 janvier 1841, est un homme politique de la Révolution française et juriste français.
![]() |
Bertrand Barère |
Rapporteur attitré du Comité de salut public (où
il détient le record de longévité : dix-sept mois), ses discours lui
valent un succès prodigieux à la Convention : il est l’aède des soldats
de l’an II avec ses carmagnoles et donne un visage avenant, par
sa verve, aux mesures d’exceptions du gouvernement révolutionnaire
(Wikipédia qui est de parti pris, qualifie les mesures de « terroristes »).
Proscrit sous le Directoire, amnistié sous le Consulat et
l’Empire, exilé sous la Restauration, rentré en France sous Louis-Philippe,
il meurt à 85 ans, conseiller général à Tarbes. Pendant cette dernière
période, il sera élu à trois reprises député par les électeurs des Hautes-Pyrénées :
1797, 1815, 1834, ces élections, sauf celle des Cent-Jours, étant à chaque
fois annulées par les pouvoirs en place."
![]() |
Portrait présumé de Louis Xavier François de France |
Louis Joseph Xavier François de France, né 22 octobre 1781, fils aîné
de Louis XVI et
de Marie-Antoinette, deuxième enfant du
couple royal, s'éteint ce jour à Meudon.
Louis XVI, accablé de douleur, demanda qu'on reculât
la demande d'audience de la délégation du tiers
état de quelques jours, le temps de faire son deuil. Les députés
refusèrent.
« N'y a-t-il pas de pères dans cette assemblée du tiers ? » demanda-t-il alors.
Marie-Antoinette écrira à son frère Léopold le 17 décembre
1790 : « À la mort de mon cher petit Dauphin, la Nation n'a pas seulement
eu l'air de s'en apercevoir. À partir de ce jour-là, le peuple est en délire et
je ne cesse de dévorer mes larmes ».
Le malheureux enfant souffrit toute sa vie de très fortes
fièvres. Une rumeur disait que sa nourrice Geneviève, surnommée Madame Poitrine
lui avait transmis la tuberculose. Cet enfant intelligent souffrit malheureusement toutes sa petite vie. On lui fit porter des corsets de fer pour
tenter de redresser sa colonne vertébrale.
En janvier 1788, le docteur Petit lui avait diagnostiqué une carie vertébrale, l'enfant qui avait déjà des vertèbres gangrénées était d'ores et déjà condamné.
Le voici ci-dessous, peint entouré de sa famille, en 1782, à l'âge d'un an.
![]() |
4 Mai 1789, Procession des députés des Etats Généraux au sortir de Notre Dame. |
Ayant commencé la chronologie de 1789 en juillet, il est grand temps que je complète avec les mois qui ont précédé. Cela va me prendre du temps, Mais je dois absolument donner la priorité aux Etats Généraux, puisque c'est là que tout à commencé, ou presque.
Je réfléchissais depuis longtemps à la façon de m'y prendre, mais j'ai fini par trouver ces excellentes vidéos, réalisées par la Société des Etudes Robespierristes. Cela ne m'empêchera pas de rédiger ma chronique au quotidien sur cette période. Mais en attendant, je vous conseille de regarder ces trois vidéos. La première porte de la convocation des Etats généraux, la seconde traite de la rédaction des cahiers de doléances à travers tous le pays et la troisième décrit l'ouverture des Etats Généraux.
La convocation des Etats Généraux
Par Madame Gaïd Andro, maîtresse de conférences à l'Université de Nantes.
L'ouverture des Etats Généraux
Par Madame Solenn Mabo, Maitresse de conférences en histoire moderne à l'université Rennes 2.