Je partage avec vous cette nouvelle source d’information
numérique. Il s’agit du journal fondé par Bertrand Barère, dit Barère de
Vieuzac « Le Point du Jour, ou Résultat de ce qui s’est passé la veille à
l’Assemblée Nationale ». Son objet était de rendre compte des discussions
et décrets de l’Assemblée et donner son avis sur les réformes à mettre en place.
Ce journal connu un grand succès. Bertrand Barère publia son journal jusqu’au
31 septembre 1791.
Vous vous doutez bien que j’y jette un œil de temps en temps
pour alimenter ma chronique. Mais comme je suis partageur, je vous ouvre une
fenêtre sur ledit document, en bas de cet article !
Voici tout de même un court extrait de la fiche Wikipédia de Bertrand Barère, pour lequel j’éprouve une certaine sympathie.
"Bertrand Barère dit Barère de Vieuzac, né le 10
septembre 1755 à Tarbes, où il est mort le 13 janvier 1841,
est un homme politique de la Révolution française et juriste français.
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Bertrand Barère |
Avocat méridional, élu à la Constituante, puis à
la Convention où il est une des têtes politiques de la Plaine (la
majorité des députés) avant de se rallier comme elle et jusqu’au 9
thermidor à la Montagne, menée par Robespierre, Bertrand Barère est
l'un des orateurs les plus importants de la Révolution : l’énoncé de ses
motions et de ses rapports occupe plus de douze colonnes du Moniteur,
contre huit pour Robespierre et deux pour Danton.
Rapporteur attitré du Comité de salut public (où
il détient le record de longévité : dix-sept mois), ses discours lui
valent un succès prodigieux à la Convention : il est l’aède des soldats
de l’an II avec ses carmagnoles et donne un visage avenant, par
sa verve, aux mesures d’exceptions du gouvernement révolutionnaire
(Wikipédia qui est de parti pris, qualifie les mesures de « terroristes »).
Proscrit sous le Directoire, amnistié sous le Consulat et
l’Empire, exilé sous la Restauration, rentré en France sous Louis-Philippe,
il meurt à 85 ans, conseiller général à Tarbes. Pendant cette dernière
période, il sera élu à trois reprises député par les électeurs des Hautes-Pyrénées :
1797, 1815, 1834, ces élections, sauf celle des Cent-Jours, étant à chaque
fois annulées par les pouvoirs en place."