samedi 5 juillet 2025

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Bienvenue sur ce site consacré à la Révolution française.

Mode d'emploi

    Vous trouverez sur la droite, le Menu qui vous mènera vers les archives du site et vers les différentes rubriques dans lesquelles se trouvent classés les articles

    A noter que dans lesdites archives, les articles concernant l'année 1789 se trouvent dans les archives de 2020. Mais vous comprendrez vite le principe! 😉 Il y a aussi une fonction "recherche", mais celle-ci vous conduit d'abord aux articles les plus récents. Il ne faut donc pas hésiter à poursuivre la recherche en cliquant sur "Articles plus anciens".

    Sinon, vous pouvez aussi cliquer sur le bouton ci-dessous pour commencer par le mois de juillet 1789 ! En bas de chaque article, des flèches vous conduiront à l'article suivant (ainsi qu'au précédent).

Philosophie du site

    Ce site ne fait l'apologie d'aucun courant particulier de la Révolution et n'idolâtre aucun de ses personnages. Je suis de sensibilité républicaine, mais ce qui me préoccupe le plus dans la vie, c'est ce qui rassemble et non-pas ce qui divise, et pour rassembler, il faut comprendre.

    J'ai fait mienne depuis longtemps cette citation de Spinoza :"Ne pas se moquer, ne pas déplorer, ne pas détester, mais comprendre." J'avoue que c'est parfois difficile de ne pas se laisser emporter par les passions ; surtout en cette époque de grande crise que nous traversons ! Néanmoins, avec d'autres disciplines comme la philosophie et la psychologie (qui me passionnent également), je considère que l'histoire constitue un bon moyen de comprendre les événements; en tout cas bien meilleur que ne l'est la presse qui semble ne devenir peu à peu qu'un simple rouage de l'ingénierie sociale (Fabrication du consentement, propagande, réécriture de l'histoire, etc.). Un exemple ? Cliquez ici.

    C’est ma passion pour la philosophie qui m’a conduit à m'intéresser plus particulièrement au XVIIIe siècle, jusqu'à progressivement me retrouver face à ce monument incontournable que représente la Révolution française. Ayant reçu une éducation laïque et républicaine, j’étais également sensible aux valeurs politiques qui naquirent durant cette très courte période de l’histoire. Cet événement extraordinaire n’a pas duré longtemps, mais j'ai été surpris de constater comment lors de ce bref moment de l'histoire, si peu de gens, avec si peu de moyens ont pu inventer tant de concepts nouveaux qui ont profité ensuite à toute l’humanité.

    Le philosophe Emmanuel Kant fut l’un des premiers à comprendre ce phénomène historique, lorsqu’il écrivit en 1798 :

"Même si le but visé par cet événement n’était pas encore aujourd’hui atteint, quand bien même la révolution ou la réforme de la constitution d’un peuple aurait finalement échoué, ou bien si, passé un certain laps de temps, tout retombait dans l’ornière précédente (comme le prédisent maintenant certains politiques), cette prophétie philosophique n’en perd pourtant rien de sa force. Car cet événement est trop important, trop mêlé aux intérêts de l’humanité, et d’une influence trop vaste sur toutes les parties du monde pour ne pas devoir être remis en mémoire aux peuples à l’occasion de certaines circonstances favorables et rappelé lors de la reprise de nouvelles tentatives de ce genre. " (…) "Dès le début, la Révolution française ne fut pas l’affaire des seuls Français."

(Emmanuel Kant - Le Conflit des Facultés et autres textes sur la révolution)

Mon travail

    Il y a quelques années, j’eus l’occasion d’entrer dans une association de reconstitution historique, qui avait pour but de mieux faire connaître aux gens la Révolution française. Je partageais l’inquiétude des fondateurs de cette association, qui étaient consternés d’entendre le discours calomniateur et révisionniste concernant la Révolution, qui prenait de plus en plus d’ampleur dans les médias et ailleurs. Ce fut pour moi une expérience enrichissante.

    A l’occasion d’une émission de télé pour laquelle nous devions faire de la figuration, j’eus l’idée d’incarner un artisan parisien de l’époque, un graveur et fabriquant d’estampes qui avait réellement existé, le citoyen Basset. (Un article lui est consacré)

Basset à droit sur la photo

    Par la suite, au cours de nos sorties, ce personnage me servit pour raconter toute la Révolution en n'utilisant que des copies des estampes de l’époque, que j’exposais dans une échoppe. Notre sortie la plus mémorable eut lieu lorsque la ville de Moscou nous invita à un grand festival de reconstitution historique à l’occasion de la fête nationale de la Fédération de Russie, en juin 2017. (Désolé, mais à l'époque nous n'étions pas en guerre contre les Russes et ceux-ci adoraient la France).

Basset sur la Place Rouge de Moscou
(Info : Les Russes adoraient vraiment la France et les Français)

    Cette association n’existe plus. Mais j’ai continué seul de mon côté, avec mon personnage du citoyen Basset. Un de mes meilleurs souvenirs est celui où je fus invité deux fois dans un collège de Créteil par une professeure d’histoire, pour raconter aux élèves, en costume et avec mes estampes, la Révolution française. (Je suis toujours disponible pour ce genre de prestation, si cela vous intéresse).

Basset raconte la Révolution aux collégiens de Créteil

    La retraite venue, l’isolement qui va avec (renforcé par celui de la pandémie), j’ai eu l’idée de créer ce site, dans lequel je projetais de réaliser une chronique au jour le jour de la Révolution. Je disposais de "suffisamment" de livres chez moi pour cela et j’avais créé quelques années auparavant sur un tableur, au fil de mes lectures, une chronologie de tous les événements qui allait me servir de trame, de plus mon ordi stockait des centaines d'estampes et de documents précieux.

    Ne voulant pas faire du simple copier-coller, je me suis retrouvé à consacrer plusieurs jours de travail pour la rédaction de certains articles ! De plus, j'écrivais souvent plusieurs articles pour une même journée de 1789 (tant il se passait de choses en une journée !). C’est la raison pour laquelle, en novembre 2020, je me suis rendu compte que je ne pouvais plus continuer au même rythme. J'ai donc décidé de compléter entièrement l’année 1789 et de ne passer à 1790 qu’un peu plus tard...

    A ce jour, il y a plus de 350 articles publiés sur le site, et plus de 20 en cours de rédaction.

Basset au travail !

    Certains articles traitent de thèmes généraux tels que le pain, la misère ou la mode, etc. Il y en a même un sur l'incontournable Marie-Antoinette

    L'un des articles entrant dans cette catégorie spéciale, vous permettra de comprendre pourquoi j'aime tant la devise de Spinoza déjà citée plus haut "Ne pas se moquer, ne pas déplorer, ne pas détester, mais comprendre". Le titre de cet article est un peu farfelu : "L'histoire, la vérité, le bien, le mal, et toutes ces sortes de choses très relatives".

    L'historiographie dominante considère que la Révolution de 1789 fut une révolution bourgeoise. Vous découvrirez très vite en lisant ma chronique de 1789 qu'il n'en fut rien. Ce ne sont pas des bourgeois qui incendièrent des centaines de châteaux partout en France durant la Grande peur de l'été 1789 ! (Lire également cet article). 

    Vous verrez également que bien souvent je m'efface devant le texte d'époque, dont je donne toujours la source. Je m'efforce même de mettre à votre disposition les documents originaux via des fenêtres dans mes articles.

 

Conclusion.

    Ma principale préoccupation est de comprendre et non-pas de juger. Raison pour laquelle, je peux comprendre aussi bien un royaliste qu'un républicain. Lorsque l'on prend la peine de s'intéresser à quelqu'un (sa vie, son milieu socio-culturel, etc.), on réalise la plupart du temps qu'il ne pourrait pas penser autre chose que ce qu'il pense...

    Rien de ce qui est humain ne m'est étranger. Je suis un humaniste et un universaliste convaincu. Le hasard de ma naissance a fait de moi un citoyen français, mais le monde est ma patrie.

    Et surtout, sachez que je ne vous dit pas quoi penser. Je me contente seulement de vous donner de quoi penser. 

 

    J'espère que vous prendrez plaisir à lire mes articles, et d'avance, je vous en remercie.

    Salut et Fraternité, comme on disait en 1792 ! (Vivement que ma chronologie atteigne cette année, celle de la seconde Révolution.)

 

Bertrand Tièche, alias le Citoyen Basset.


État d'âme du Citoyen Basset au 5 juillet 2025.

Article en cours de rédaction 

Basset en pleine réflexion...

Chères abonnées, chers abonnés et chers égarés sur cette page (ou sur ce site) 😉


    Vous l’aurez peut-être remarqué, je ne publie plus beaucoup ces derniers mois. Je vais vous en exposer les raisons.

    Plus j’avance dans mes travaux, plus je me rends compte que je me suis attelé à une tache vraiment monumentale. Même si la Révolution s’est terminée le 28 juillet 1794, j’en suis encore à travailler sur l’année 1789 que je n’ai toujours pas terminée. C’est un peu décourageant lorsque l’on rêve de parler enfin de 1792 et de la première République. Non-pas que 1789 ne soit pas intéressante, bien au contraire ! Son étude est indispensable pour comprendre la suite. Mais comme j’ai plusieurs articles en cour sur 1789 qui me demandent beaucoup de travail, je ne peux plus publier au même rythme qu’au début. De plus, je me rends compte que plusieurs articles déjà publiés mériteraient de s’étoffer un peu. J’ai parfois trop voulu m’en tenir au rendu de documents d’époque. Mais si j’étoffe je risque de charger mes articles de trop de considérations personnelles. Cruel dilemme !

    J’avoue également que l’environnement Facebook est assez décourageant. Mes demandes de publicités pour faire connaître ma page sont systématiquement refusées, sous prétexte que celle-ci est politique et contrevient à la charte de Facebook. Je doute que les publications des histrions Bern et Deutsch, avec leur histoire révisionniste et royaliste de contes de fées, aient les mêmes problèmes. Mais je me dis que dans cette période d’obscurantisme dans laquelle nous entrons, il va falloir s’habituer à travailler dans l’ombre. Le temps des maquis semble revenir…

    J’allais oublier ces menaces répétitives de fermeture de ma page qui me sont envoyées dès que je publie un article ! Je sais qu’elles émanent de hackers malveillants et non-pas de Facebook (Meta), mais quand même, c’est usant. A noter que le vrai Meta me propose le statut honorable de page vérifiée pour 16,99€/mois...


Bref ! Je travaille !

    Outre les articles manquants à ma chronologie de 1789, je prépare un article sur les œuvres poissardes de Vadé publiées en 1796 (An 4). On y entend parler le peuple avec ses propres mots. Il satisfait ma préoccupation  de faire entrer le peuple sur la grande scène de l'histoire. C’est un vrai délice.

    Je travaille également sur un article qui va demander beaucoup de travail, à propos d’une idée que j’ai découverte en lisant le formidable ouvrage de David Graeber & David Wengrow, intitulé « Au commencement était » (Une nouvelle histoire de l’humanité). Lisez le ! Cet ouvrage est essentiel ! Une des premières thèses exposées est que les idées d’égalité sociale et de liberté, étudiées pour la première fois par les penseurs des lumières, auraient été inspirées par les discussions avec les autochtones d’Amérique du Nord qu’ont eu certains européens (Jésuites évangélisateurs ou commerçants aventuriers). Ce n’est pas un hasard si l’ingénu de Voltaire était mi-Wendat (Huron) mi-Français. Pour exposer leurs considérations différentes sur la société, Montesquieu avait choisi un Persan, le marquis d’Argens un Chinois, Diderot un Tahitien, Chateaubriand un indien Natchez, Madame de Graffigny une péruvienne. Ce n'était pas seulement un artifice ou une liberté d'auteur pour faire dire à un étrangers imaginaires quelques vérités dérangeantes. Il faut savoir que tous ces gens avaient lu les dialogues étonnants avec les Indiens du Canada que les Jésuites et autres aventuriers avaient publié en Europe. Étonnants parce que traitant d’une forme de liberté et d’égalité alors totalement inconnue en Europe ! Il y avait en effet de grands penseurs « Indiens » qui étaient capables d'argumenter brillamment avec les intellectuels jésuites. Parmi eux, un Wendat (Huron) du nom de Kondiarok. Sidéré par ce que je découvrais, J’ai acheté au Canada, les mémoires du Baron de Lahontan, intitulés « Conversation de l’auteur de ces voyages avec Adario, sauvage distingué ». (Adario étant le pseudo de Kondiarok). Je suis en train de le lire. C’est étonnant et passionnant ! 

    A noter que de nos jours, certains continuent de soutenir que ces indiens philosophes furent des inventions des occidentaux, en arguant du fait qu'un "sauvage" ne pouvait penser aussi intelligemment. Les ethnologues, archéologues et historiens, commencent à penser autrement, et c'est heureux.


    Rendez-vous compte ! Voil0 où me mène mon questionnement sur l’origine des idées nouvelles de liberté et surtout d’égalité au 18ème siècle ; chez les philosophes Hurons, au Canada !

Peut-être comprenez-vous actuellement pourquoi je ne publie plus beaucoup. ! 😉

 

Bon, ça m’a fait plaisir de vous parler.

A bientôt chères abonnées, cher abonnés et chers égarés sur cette page !


Salut et Fraternité, comme on dira en 1792 !


Bertrand Tièche, alias le Citoyen Basset.