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Charles-Eugène de Lorraine, prince de Lambesc . |
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Dragon du régiment du Prince de Lambesc |
Merci de votre lecture
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Charles-Eugène de Lorraine, prince de Lambesc . |
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Dragon du régiment du Prince de Lambesc |
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Libération de 11 soldats des Gardes Françaises par les Parisiens |
Pour information cette inhumation contrevenait à la Loi. L’art. L2223-10 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT) stipule en effet qu’aucune inhumation ne peut avoir lieu dans les églises, temples, synagogues, hôpitaux, chapelles publiques et généralement dans aucun des édifices clos et fermés où les citoyens se réunissent pour la célébration de leurs cultes, ni dans l’enceinte des villes et des bourgs. Des dérogations aux dispositions de l’art. L. 2223-10 ne sont accordées par le ministre de l’Intérieur (via le préfet) qu'en faveur des évêques qui souhaitent être inhumés dans leur cathédrale et des prêtres ayant participé activement aux travaux de construction, de réhabilitation et de sauvetage d’une église.
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Portrait de George III en 1762. |
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27 avril 1763, Pontiac, le chef des Indiens outaouais appelle ses compatriotes à se soulever contre les Britanniques. |
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Caricature du londonien Matthew Darly "Pauvre vieille Angleterre s'efforçant de récupérer ses méchants enfants américains" |
Beaucoup l'ignorent, mais en 1775, deux armées américaines, voulant affaiblir la position des Britanniques en Amérique du Nord, envahirent le Canada. L'une avança le long du lac Champlain, prit Montréal et marcha sur Québec. Elle y rejoint une seconde armée arrivée difficilement par voie terrestre à travers le Maine. Le 31 décembre 1775, une force de soldats réguliers britanniques et de miliciens francophones et anglophones infligèrent une cuisante défaite aux assaillants. Les Américains demeurèrent à l'extérieur de Québec, souffrant du froid, de la faim et de maladies. En mai 1776, des troupes régulières britanniques et des troupes engagées dans les provinces allemandes de Brunswick et de Hess-Hanau arrivèrent en renfort par mer, et les Américains se retirèrent. (Source Musée canadien de la guerre. et History Map)
Mais ils n’en avaient pour autant pas fini avec le Canada puisque les USA tentèrent de l’envahir de nouveau en 1812. Ils échouèrent mais ils eurent plus de succès en 1848 contre le Mexique dont ils annexèrent la moitié du territoire, du Texas à la Californie.
Mise à jour du 14/03/2025 :
Vous pouvez constater que le désir irrépressible du nouveau président américain Donald Trump d'annexer le Canada, remonte à loin...
Cartes États Unis d'Amérique en 1783 et en 1816.
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Washington et La Fayette à Valley Forge |
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Emeutes du Stamp Act à Boston en 1765 |
Les Grades françaises
constituaient un corps d’élite très populaire. Ils étaient disséminés partout
dans la capitale et avaient progressivement créé des liens amicaux avec la
population. Soldats, sous-officiers, petits artisans, commerçants et
journaliers se rendaient compte qu’ils partageaient les mêmes opinions. Peu à
peu ces militaires s’étaient laissé gagner par les idées révolutionnaires qui
courraient dans Paris.
Nous les verrons en effet bientôt
agir dans ce sens…
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Les Gardes françaises. |
L'événement a beaucoup marqué, puisque j'ai retrouvé 4 gravures différentes, dont une imprimée aux Pays-Bas.
Ce 24 juin 1789 un événement a marqué les esprits au point de d'être à l'origine de nombreuses estampes. Une fessée aurait été donnée en public dans les jardins du Palais-Royal. Mais qui a-t-on fessé réellement ? Selon certaines estampes, une dame de qualité qui aurait craché sur le portrait de Necker et selon d'autres estampes, un abbé insolent. Mystère.
La colère du Peuple.
Ces événement que l'on peut trouver à première vue, cocasses mais insignifiants, révèlent en fait la colère du peuple envers certaines catégories sociales. La plupart du temps, ce sont des femmes qui ont été les actrices de ces expéditions punitives.
La semaine fouettarde d'avril 1791.
Il y aura d'autres fessées célèbres durant la Révolution. Les plus connues sont celles administrées entre les 10 et 17 avril 1791, à Paris principalement, mais en province aussi.
Le Docteur Robinet, dans son ouvrage intitulé « Mouvement
religieux à Paris pendant la Révolution (1789-1801) » évoque en page 464 les
fustigations infligées à des religieuses et des prêtres :
« Au nombre des premières violences contre les personnes, doivent prendre place d'ignobles excès qui se produisirent non seulement à Paris, mais dans un certain nombre de villes.Nous transcrivons la notice du Dr Robinet.« Toutes les chapelles des couvents et des hôpitaux restaient le lieu d'élection des intrigues et des conspirations catholiques et royalistes.C'est ainsi que le comprit la partie de la population de Paris (et d'ailleurs) qui était attachée à la Révolution ; aussi y eut-il sur plusieurs points de la capitale des religieuses que des femmes patriotes ne craignirent pas de fouetter publiquement.« Ces exécutions populaires, sorte de châtiment civique, eurent lieu du 10 au 17 avril, quoique les ordres monastiques qui en furent atteints se trouvassent assez nombreux : les sœurs de la Visitation Sainte-Marie, rue Saint-Antoine ; les Miramionnes, sur le quai du même nota (aujourd'hui quai de la Tournelle) ; les Récollettes, de la rue du Bac ; les Filles du Précieux Sang ; les Filles du Calvaire et surtout les sœurs Grises, dont les maisons étaient situées dans les paroisses de Saint-Sulpice, Saint-Laurent, Sainte-Marguerite, la Magdeleine et Saint-Germain-L'auxerrois.« S'il faut en croire les brochures et journaux du temps, trois cents religieuses, y compris quelques prêtres et quelques dévotes laïques, auraient subi cette correction de la part des marchandes de la Halle, du marché de la place Maubert, etc., auxquelles s'étaient jointes, dans les différents quartiers, mais surtout au faubourg Saint-Antoine, des femmes du peuple, voire des héroïnes (1) des 5 et 6 octobre.« Partout le motif de cette répression extra légale était, nous l'avons dit, que ces maisons devenaient ostensiblement le refuge des prêtres non-jureurs et des nobles qui conspiraient contre le nouvel état de choses ; les couvents leur étaient ouverts, les premiers y étaient logés et nourris, et y recevaient, sous prétexte de conférences religieuses, les aristocrates des deux sexes et leurs agents, ainsi que la foule demeurée fidèle à l'ancienne Église et à l'ancien régime. On y prêchait la résistance aux nouvelles lois, la haine et le mépris des prêtres constitutionnels et de l'Assemblée nationale. On y recevait les mots d'ordre de Rome et de Coblentz, que les élèves mêmes des religieuses colportaient dans leurs familles.« La verve gouailleuse et brutale avec laquelle sont rapportées ces violences dans les brochures du temps nous interdit malheureusement d'en donner des extraits.»
Ce livre du Dr. Robinet est entièrement consultable sur le site Internet Archives :
https://archive.org/details/lemouvementreli00euggoog
La gravure ci-dessous illustre une fustigation infligée le 6 avril 1794 aux sœurs grises, après la messe par des "ennemis des servantes de dieu".
Plus d'infos sur les fessées révolutionnaires.
Si vous souhaitez en apprendre plus sur ce sujet brûlant, je vous propose de lire ces deux articles :
Celui, d’Annie Duprat qui parle de fesses et de fessées sous la Révolution : « La trésorière des Miramionnes n’avait qu’une fesse… »
Et cet autre, lui aussi fort intéressant : "Tu la veux ta bonne fessée ?"
Ce document à télécharger est également très bien ! : "Entre scatologie et fantasmes sexuels, le cul et son imaginaire".