jeudi 13 août 2020

Le petit mot du citoyen Basset

 Bonjour citoyennes et citoyens !

    Je continue de travailler pour vous en regroupant, comparant et analysant nombre de documents.



    Je suis conscient du fait que mes articles quotidiens sur ma page Facebook sont parfois rédigés trop vite (beaucoup de coquilles que je découvre plus tard, horrifié !). Raison pour laquelle je travaille à vous construire un site web, où vous retrouverez tous mes articles, relus, corrigés (j'espère) et augmentés, quand ce sera possible.

    Le plus pénible dans tout cela, ce n'est pas le travail, mais les inévitables messages que je reçois, où de pauvres hères me ressortent leurs litanies bien apprises sur les méchants révolutionnaires et les gentils nobles. S'ils avaient lu mes précédents articles ils auraient découvert que ce sont précisément les nobles qui ont commencé la révolution en s'opposant au roi, mais passons.

    Il m'était plus facile de leur répondre par mon grand sourire bonhomme et désarmant, appuyé de quelques arguments, lorsque je faisais de la reconstitution historique. Je parvenais toujours à trouver un point d'accord sur un détail, qui si minime soit-il, constituait alors une fragile passerelle permettant un dialogue apaisé (même avec un Chouan). 



    Mais sur Facebook, c'est plus compliqué. Rien de plus facile en effet, que d'imaginer son interlocuteur plutôt que de l'écouter, en projetant sur lui tous ses a priori et fantasmes divers. Malgré mes efforts de compréhension envers chacun des partis engagés dans la tempête révolutionnaire, je ne peux pas empêcher certains de me voir comme un buveur de sang rempli de haine et de ressentiment ; ce qui fait bien rire ceux qui me connaissent !

    La Révolution française n'est qu'un événement historique parmi d'autres. L'enchainement des événements qui s'y sont produits, correspond à ce que j'appelle de la "mécanique humaine". C'est une expression que j'ai reprise de la physique qui traite par exemple de la mécanique des fluides. Placés dans certaines conditions précises, les groupes humains réagissent presque toujours de la même façon, en fonction de leurs déterminismes divers, hérités de l'évolution de l'espèce humaine. Il n'est pas question de bien ou de mal, mais de comportements adaptés ou pas, à un nouvel environnement social, de réactions utiles ou non, à l'espèce humaine. A l'origine nous sommes des prédateurs, pas des anges. La violence fait partie de notre héritage. Ce n'est ni bien ni mal. Celle-ci nous a longtemps été utile pour survivre. 

    Le peuple était violent et inculte ? Oui, en partie, mais qui l'avait rendu ainsi, si ce n'était la société d'ancien régime ? Nous verrons les efforts de certains révolutionnaires pour canaliser cette violence et pour dresser les bases d'une instruction dudit peuple. Il faudra beaucoup de temps encore pour que ce dont se nourrit la violence, à savoir la misère et l'ignorance, disparaissent peu à peu. Plus nous progresserons, moins la violence sera efficace et plus deviendra indispensable l'intelligence seule.

    La révolution a correspondu a une accélération momentanée du progrès. Nous verrons qu'elle ne durera que peu de temps et que très vite tout reviendra dans l'ordre (Rétablissement de l'esclavage, rappel des nobles, soumission au Pape, suppression du suffrage universel et accaparement des richesses par toujours la même minorité malade de l'argent).

    Ce n'est ni bien ni mal. L'humanité progresse ainsi, par petits bons et reculs, la somme de chacun marquant la petite marge du progrès.


Bon, voilà, je retourne travailler.


Salut et Fraternité (comme on disait en 1792)


Le citoyen Basset prêchant la "bonne parole"



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Je vous remercie pour ce commentaire.
Bien cordialement
Bertrand