C’est donc le moment d’évoquer Marat. Pour ce faire, je ne vais pas vous rapporter un quelconque jugement, mais plutôt vous donner à lire son fameux journal et plus précisément, le numéro 5 du Publiciste Parisien, daté du 15 septembre 1789.
Cet exemplaire est intéressant, d’une part parce qu’il donne l’avis d’un autre courant d’opinion qui jusqu’à présent n’a guère été écouté et d’autre part parce qu’il évoque le débat sur le droit de véto.
Marat donne même son avis sur le fameux décret de la ville de Rennes, lu lors
de la séance du 10 septembre ! Vous allez comprendre que nous sommes loin
des débats policés des honorables députés. Marat représente ce courant
d’opinion qui peu à peu va progresser au sein de la société révolutionnaire, celui de ce peuple qui effraie tant les gens "bien".
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Je vous remercie pour ce commentaire.
Bien cordialement
Bertrand